La revue « Municipalité + famille » vient de publier dans son numéro d’automne 2014, mon dernier article qui est un témoignage sur l’ouverture des données publiques. J’y propose cinq conditions pour favoriser l’ouverture des données publiques.
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- Citation : Mercier, D. (2014). Données ouvertes : un témoignage. Municipalité + famille, vol 11, no 3, pp. 8-9.
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Image : Fusion Communications et Design |
[Extrait]
Une utilité pratique et profitable
Pour que l’ouverture des données publiques ne soit pas un leurre politique, il est nécessaire d’adopter des positions qui favorisent l’évolution de la maturité des organisations et des individus, notamment en soutenant :
- l’adoption de processus et de méthodes de travail centrés sur la qualité des données, par exemple qui documentent le savoir-faire dans le but de faciliter le transfert;
- la mise en œuvre et le maintien de la gestion intégrée et durable de l’information;
- l’embauche de professionnels spécialisés en sciences de l’information et leur intégration aux différentes équipes de travail qui sont de plus en plus multidisciplinaires;
- le développement des compétences numériques des employés publics ainsi que des citoyens;
- l’adoption et l’utilisation de normes ouvertes et du logiciel libre, entre autres les séries bureautiques libres telles que LibreOffice ou OpenOffice.
À moyen terme, l’adoption de normes ouvertes permettra d’accéder à une phase plus sophistiquée du Web, celui du Web sémantique ou intelligent.
Les données ouvertes occupent une position privilégiée pour catalyser l’innovation à la fois comme le résultat du processus de libération des données publiques et à la fois comme l’intrant à la communication, la coopération et la concertation. La qualité des données ouvertes et leur réutilisation constituent ensemble un indice du niveau de transparence de l’administration publique. Cette transparence implique un engagement social de tous les intervenants qui collaborent à l’avancement de la transformation de notre monde.
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